coworking

Crédits: PIxabay

Chères lectrices, chers lecteurs,

Dans le vignoble Nantais, la municipalité de Clisson (agglomération Clisson Sèvre et Maine), la municipalité à offert le gîte à Coworklisson. Cet espace de coworking rural pourrait devenir le cœur de la future  l’économie locale.

Une idée de Hélène Brault et Samuel Gautier

Hélène Brault et Samuel Gautier, les co-fondateurs de Coworklisson, ont donné naissance en janvier dernier au premier espace de coworking de la vallée de Clisson, en Loire-Atlantique : CoWorkstation, à Gorges, commune viticole de 5.000 habitants, et halte ferroviaire sur l’axe Nantes-Clisson.

« Et là, on finalise la terrasse-véranda de 40 m² avec vue imprenable sur le vignoble… Les équipes municipales sont venues faire l’isolation et nous, on a poncé le parquet. L’idée, c’est d’en faire un espace de détente pour les coworkers et un lieu pour accueillir des formations, des événements, des animations…

Mise à disposition par la municipalité, cette maison bourgeoise de 180 mètres carrés accueille un open space fraichement rénové, avec 9 poses de travail disponibles. Le lieu comprend également un espace plus isolé pour les télétravailleurs.

Au deuxième étage se trouve du mobilier scolaire, offert par le lycée Charles Peguy, qui hébergera bientôt l’association de logiciels libres Gullivigne. Le lieu est connecté à la fibre, sécurisé par un système de contrôle d’accès géré par smartphone.

L’espace est disponible à la demi-journée, à la journée, à la semaine, au mois ou au trimestre. Le tarif est de 6 à 9 euros selon le statut, et 110 euros par mois pour les membres.

Un espace pour le développement des nouveaux métiers

Samuel Gautier, ingénieur spécialisé dans le conseil en urbanisme territorial pour une société lorientaise déclare:

« Ce n’est pas le luxe du coworking à la nantaise mais on veut créer autre chose. Un lieu où se croisent les acteurs des mondes économique, associatif, lycéen et culturel . Ici, j’évite les bouchons du périphérique nantais et avec la liaison ferroviaire du train-tram, je suis à vingt minutes de mes clients qui adorent venir se ressourcer dans le vignoble », sourit-il.

Une démarche qui a pour but de sortir les télétravailleurs ou les travailleurs indépendant de l’isolement. Pour développer cette idée et cette espace, la communauté d’agglomération met la main au panier à hauteur de 20700 euros, et 30 000 euros pour la mairie de Gorges. Le co-workers se retroussent eux aussi les manches, pour nettoyer, poncer, peigner, tapisser et emménager.

Un espace convivial donc, à découvrir si vous habitez la région, et que vous êtes télétravailleur ou travailleur indépendant.

Yvan Dupuy