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Crédits: Pixabay

Chères lectrices, chers lecteurs,

Souhaitant aider les médecins à améliorer le suivi de leurs patients, la start-up Rennaise souhaite être un acteur majeur dans la développement de l’e-santé, et plus particulièrement en terme de digitalisation.

Une plateforme permettant  de mieux suivre les patients

En développant sa plateforme pour les médecins, elle devrait permettre à ces derniers de mieux suivre leurs patients en ligne, mais aussi en temps réel. Les patients pourront eux-aussi suivre leur propre parcours de soins.

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Roman Collin, président de la start-up rennaise

“Mes parents sont médecins. J’avais pu constater que les logiciels médicaux étaient assez archaïques. Qu’il y avait eu peu de développement dans le secteur. C’est donc de là qu’est née l’idée”

Faire évoluer les consultations classiques

Se voulant comme un concept disruptif, Follow veut casser le modèle classique des consultations. Ainsi, en amont du rendez-vous, les patients sont en amont amenés à remplir un questionnaire sur la raison de leur consultation, mais aussi leurs antécédents. Des données qui seront ultérieurement intégrées dans le dossier médical du patient.

Dès lors, le médecin pourra avoir accès à l’intégralité du dossier de son patient, et des différents documents liés: stockage de documents comme des photos, des analyses ou des radios, réalisation de bilans en temps-réel, rédaction de comptes rendus opératoires, annotation de schémas fonctionnels…

Une transparence vis à vis du RGPD

Follow se veut parfaitement en accord avec le nouvel RGPD. Roman Collin déclare sur ce sujet:

Mes parents sont médecins. J’avais pu constater que les logiciels médicaux étaient assez archaïques. Qu’il y avait eu peu de développement dans le secteur. C’est donc de là qu’est née l’idée

Elle vient de lever la somme de 1 million d’euros pour continuer le développement de son projet. Comptant actuellement 8 salariés, elle envisage de faire de nouveaux recrutements:

Nous allons recruter des commerciaux et des développeurs pour continuer à enrichir la solution. L’équipe devrait atteindre une quinzaine de personnes d’ici la fin de l’année.

La solution est commercialisée  sous forme d’abonnement à hauteur de 89 euros par mois.

Yvan Dupuy