Ayant récemment reçu des félicitation pour ses capacités de modérations, reposant sur les possibilités de personnalisation des résultats pour lutter contre le faux matériel, ce dernier semble avoir ses limites. Onezero a découvert a démontré que la modération n’a pas réussi à filtrer certains contenus abusifs ou faux, comme des photos de jeunes filles sexualisées, des propos racistes, et des théories du complot, destinés à nuire à certaines entreprises.
Un filtre automatique ayant ses limites
Une fois connecté à votre compte, les filtres anti-abus se déclenchent normalement automatiquement pour éviter tout ce qui peut être fake ou sensible. Toutefois, il est possible de contourner ce dispositif en visitant simplement la page d’un autre compte.
Il a été également démontré que ces contenus sensibles pouvaient être consultés directement via les recherches de Google. Enfin, la dernière manière d’y accéder est par la fonction de la saisie semi-automatique de Pinterest, qui semble suggérer par exemple des contenus racistes mais aussi “Fake”.
Une politique bien différente de Twitter et Facebook
On sait que, récemment, Google a annoncé avec discrétion le lancement de son nouveau réseau social baptisé Keen, modèle hybride entre Pinterest et Instagram. Quant à la modération, le modèle de Pinterest, basé sur le fait de masquer les contenus indésirables, celle-ci est bien différente du omdèle de Twitter et Facebook, qui les suppriment sans pitié.
Mais cette technique de suppression a elle-aussi ses propres limites en terme de détection, car un taux de 100% est loin d’être atteint.
Reste à savoir si PInterst va réagit sur le sujet, ou apporter des améliorations à son système de modération.
Yvan Dupuy