identification criminelle idemia
Crédit photo: © Idemia

Identifier plus rapidement les délinquant dans une affaire criminelle est le but ultime d’Interpol. Pour y parvenir, l’organisme mise sur la technologie, et plus particulièrement sur un moteur de recherche biométrique. Cette technologie d’identification criminelle moderne a été développée par une société Française, Idemia.

Quand l’identification criminelle se modernise

Adieu donc les anciennes techniques de prise d’empreinte classique et de comparaison et rapprochement manuel. L’identité numérique et un nouveau système multi-biométrique sera désormais mis à disposition pour les fonctionnaires de police de 194 états membres d’Interpol.

Tous les jours des croisements et comparaisons d’empreintes digitales, palmaires, et aussi de reconnaissance faciale, pourront être effectués pour retrouver des suspects potentiels dans différentes affaires en cours.

Une fierté technologique pour l’entreprise Française, qui considère sa technologie comme “le système d’identification biométrique automatisé le plus performant du marché pour la police scientifique”.

Sa solution, baptisée “MBIS”, est capable de recouper des informations entre différentes affaires, et de permettre aux enquêteurs de faire des rapprochements entre celles-ci. Elle est capable en effet de stocker, dans base de données, des photos, preuves et renseignements et identifier des liens possibles.

20 ans de collaboration avec interpol

Idemia et l’organisme international collabore depuis près de 20 ans sur le développement d’une telle technologie. Au début de cette collaboration en 2000, un premier contrat avait été signé en 2000. A l’époque, il avait pour but de faciliter la collaboration entre les forces de police nationales, grâce à un système d’identification biométrique.

Ce contrat, d’un montant de 300 M€ et signé pour 4 ans, avait été signé en parallèle avec la société Sopra Steria pour mettre en place une base de données biométrique, permettant des mieux contrôles au sein de l’espace Schengen.

A l’avenir, cette technologie continuera de se perfectionner, grâce à une meilleure maîtrise de l’intelligence artificielle, et du big data.

Yvan Dupuy