google-pagerankChères lectrices, chers lecteurs

S’il y a bien un cas que je n’aurais jamais envisagé dans le monde du e-commerce, c’est bien celui qui donne lieu à mon article d’aujourd’hui, concernant la société saveur-bière. Cette dernière vient d’être condamnée pour des pratiques de référencement abusifs par la cour d’appel de Douai.

Des sites “satellites” de redirection

Si vous possédez vous-même un site ou un blog, vous n’êtes pas sans savoir que ce genre de pratiques n’est pas tout à fait transparente vis à vis des recommandations de Google, bien que rien ne condamne aujourd’hui ni n’encadre le référencement “black hat” dans le monde du e-commerce (j’invite les connaisseurs à lire cet très bon article de Laurent Bourrelly sur le sujet).

Mais, pour revenir à nos moutons, et plus particulièrement au cas de Saveur-bière, la justice reproche à cette société d’avoir évincer abusivement ces concurrents en lui reprochant, je cite « la réservation de noms de domaine comportant à de nombreuses reprises le terme bière favorisant la création de liens orientant vers leur nom de domaine, le plaçant de ce fait en tête des moteurs de recherche ».

Parmi ces sites satellites redirigeant vers saveur-bière, la cour d’appel de Douai mentionne:
• misterbiere.com
• in2beers.com
• mister-biere.com
• esprit-biere.com
• couleur-biere.com
• couleursbieres.com
• monsieurbiere.com
• aufrigo.fr

Des sanctions pour rétablir une situation de concurrence loyale

La société a donc été condamnée à devoir cesser d’utiliser ces noms de domaines “satellites” , entrainant, selon la cour une pratique abusive de référencement ,et donc une concurrence déloyale.

Outre cette cessation de pratiques, les dirigeants ont été condamnés à devoir verser des indemnités financières, soit 5000 euros par rapport aux préjudices subis.

De plus, la société aura pour obligation légale de devoir publier sur son site web le rendu de la cour d’appel, directement sur son site internet.

Un cas que je n’avais pas connu auparavant, qui, je l’espère restera isolé…

Amicalement,

Yvan Dupuy