icontainers

Chères lectrices, chers lecteurs,

Icontainers deviendrait-elle désormais le Uber du frêt maritime ? Selon les experts du frêt, le succès semble grandissant, la plateforme mettant en relation les entreprises avec les grands acteurs du transport maritime. Afin de développer sa structure, Icontainers lève 6 millions d’euros.

Une collaboration avec Serena Capitals

Fondée en 2007 par Ivan Tintoré et Jaime Jimenez, cette entreprise d’origine Espagnole est bien implantée dans le paysage économique. Sa plateforme permet en effet aux professionnels de comparer les différents affréteurs pour ce qui concerne leur disponibilité et leurs services.

Autour de la levée de fonds, plusieurs acteurs du financement externe participent, comme Serena Capitals, mais également Kibo Ventures et Vitamina K.  Stratégiquement, et grâce à ces fonds, l’entreprise souhaite accélérer ses développements techniques, mais également accroître sa notoriété dans le monde. Elle souhaite en effet se développer à l’international, dans des pays de l’Europe du Nord, en Asie et en Amérique du Sud.

Actuellement, Icontainers possède déjà des bureaux à Miami, mais aussi en Inde et bien sûr en Espagne. En terme de transit, elle couvre près de 250 000 routes maritimes, menant à 300 ports en Europe, aux États-Unis, en Asie, en Australie, en Amérique latine et en Afrique.

La plateforme est également la seule à proposer des prestations de transport “porte à porte”, incluant des prestations de dédouanement export et de post-acheminent jusqu’à la destination finale.

Concernant les nécessité de développement, Ivan Tintoré déclare: “La nécessité d’un changement radical dans l’industrie du shipping devient de plus en plus critique pour les sociétés de toutes les tailles. Actuellement, le processus d’expédition de fret est inefficace et presque impossible à gérer sans l’aide d’un spécialiste. Il n’existait aucune solution accompagnant ce process du début à la fin. Nous avons donc fondé iContainers sur la conviction que la technologie peut et doit rationaliser et fluidifier cette infrastructure archaïque.”

Employant actuellement 40 personnes, la société indique doubler son chiffre d’affaires tous les ans. On sait également qu’Amazon compte s’installer sur ce marché, afin de se délester de prestations d’achats de transports chez Fedex et UPS. En investiguant plus loin, le Projet Dragon Boat est monstrueux. Il est décrit par Amazon comme un “système révolutionnaire qui permettra d’automatiser l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement internationale et d’éliminer une grande partie des anciennes démarches liées à la gestion des documents et à la réservation de fret.”

Cependant, Amazon ne semble pas constituer une concurrence directe pour Icontainers, sa stratégie étant purement interne.

Yvan Dupuy