Chères lectrices, chers lecteurs
Google, une entreprise synonyme de réussite, certainement. Pour autant, son président, Eric Schmidt, vient de décider de mettre sur les marchés financiers près de 2,5 milliards d’actions en vente.
Une vente à l’horizon d’un an
Eric Schmidt a fait officiellement sa déclaration auprès de la sécurity exchange commission (SEC). M Schmidt, possède actuellement 2,3% du capital de Google et 8,2% des droits de vote. Ce sont ainsi 3,2 millions d’actions qui seront mises sur le marché. Afin de ne pas déstabiliser et diluer le cours de l’action, la mise sur le marché sera faite de manière progressive.
Indirectement, le conseil administration du groupe aura une perte de pouvoir. l’an passé déjà, il ne possédait plus que 4,4 millions d’actions, soit 1,3 du capital, et 5% des droits de vote.
Il y a trois ans, en janvier 2010, Larry Page et Sergey Brin avaient déjà fait part de leur souhait de vendre un total de cinq millions d’actions chacun. Ils détenaient à eux seuls près de 18% du capital total, et 59% des droits de votes. Au terme de ces cessions, il devrait leur rester 47,7 millions d’actions (soit 15% du capital) et 48 % des droits de vote.
A quoi seront-ils destinés ?
Aucune déclaration stratégique n’a été faite sur la future utilisation de ces fonds. Cependant, on peut extrapoler plusieurs scenari. On sait que, récemment, Google devra rémunérer la presse française, ce qui demandera un certain budget. La signature officielle de l’accord a d’ailleurs été conclu entre François Hollande, et Eric Schmidt, autant dire que pas de quoi amuser la galerie. Ainsi, c’est un fonds d’aide à la transition numérique à hauteur de 60 millions d’euros qui sera mis en place. A ce titre (et très professionnellement), Google à en outre proposé d’aider la presse en proposant une aide technique, afin d’accompagner le changement.
De son coté, François Hollande s’est réjoui de la naissance d’un tel accord: “il s’est produit aujourd’hui un événement mondial”. “C’est une fierté pour la France d’avoir été capable de réaliser cet accord qui est le premier dans le monde”, a-t-il poursuivi, avant d’ajouter : cet accord “va-t-il servir de modèle ou de référence ? nous le verrons, mais il y a forcément une alliance à nouer entre les producteurs de contenus et les diffuseurs, c’est ce que nous avons été capables d’illustrer aujourd’hui”.
Mais, dans les bacs de chez Google, il y a aussi le récent rachat de Channel Intelligence, une acquisition destinée à renforcer sa présence dans le monde du shopping en ligne. Une acquisition conséquente, puisqu’elle s’élève à un peu plus de 125 millions de dollars.
Nous en saurons probablement un peu plus dans quelques temps, si Google dévoile ses futurs projets.
Amicalement
Yvan Dupuy