Chères lectrices, chers lecteurs,
Facebook vient de déclarer vouloir utiliser l’intelligence artificielle pour rendre les examens via IRM 10x plus rapides. Pour mener à bien ce projet, elle s’est associé à l’école de médecine de la New York University. Cela représente une étape majeure dans le domaine médical pour le réseau social.
Des problèmes de confidentialité ?
Dans un billet de blog, Facebook annonce qu’elle a eu accès à des données sans le nom des patients auxquelles elles sont attachées, ni “toutes les autres informations de santé protégées”, et que le projet est conforme aux règles de confidentialité HIPAA.
Une donne majeure quant on sait que Google a eu de nombreux problèmes avec le régulateur Britannique, étant accusé de violer les lois britanniques sur la confidentialité des données et la vie privée. Son laboratoire, Google Deepmind, s’était à l’époque attaqué au traitement des cancers.
Réduire la pénibilité des examens
Les examens par IRM sont longs, car ils durent une demi-heure environ, durée pendant laquelle le patient est allongé dans un tube exigu. Facebook pense que, grâce à l’IA, cette durée peut être considérablement réduite. Cette technologie permettrait de capturer moins de données, et en concentrant le processus de numérisation sur ce qui est important.
Mais cette thèse présente des risques, sachant qu’en capturant moins de données, le risque d’oublier potentiellement quelque chose est présent.
Dans sa notre de blog, Facebook déclare au sujet de ce projet
“En utilisant l’IA, il est possible de capturer moins de données et donc de numériser plus rapidement tout en préservant, voire en améliorant le contenu riche en informations des images de résonance magnétique. La clé est de former des réseaux neuronaux artificiels pour reconnaître la structure des images et remplir les vues omises de l’analyse accélérée. Cette approche est similaire à la manière dont les êtres humains traitent les informations sensorielles. Lorsque nous faisons l’expérience du monde, notre cerveau reçoit souvent une image incomplète — comme dans le cas d’objets obscurcis ou faiblement éclairés — que nous devons ensuite transformer en informations exploitables”
Récemment confronté au scandale de Cambridge Analytica,, il est fort probable que, malgré ses bonnes intentions, Le réseau social reste tout de même sous surveillance.
Yvan Dupuy