reputation

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Chères lectrices, chers lecteurs,

Si dans le commerce classique, il y a le bouche à oreille, sur internet, votre site internet bénéficie d’une e-réputation. Celle-ci dépend de nombreux paramètres (taux de services, fiabilité de vos livraisons, confiance, support apporté au client). Sur internet, une e-réputation de bonne augure peut très vite être anéantie par un mauvais coup de buzz.

Le cabinet d’analyse marketing Oto Research a passe au crible l’offre des sites d’analyse de e-réputation sur le marché français de l’internet.

Le marché et l’offre de la e-réputation

Il semble que ce facteur soit de plus en plus pris au sérieux par les sites de e-commerce. Ainsi, entre 2009 et 2010, ce ne sont pas moins de 20 nouveaux prestataires d’analyses et de conseils en e-réputation qui sont apparus sur le marché.

Au global, OTO a identifié pas moins de 150 acteurs dans ce domaine. Autant dire que la concurrence est rude, sur un segment de compétences pourtant assez spécifique. Je pense que cette augmentation de l’offre croit parallèlement au développement des sites de e-commerce en 2009 et 2010 (B to B & B to C),que ce soit concernant des produits (ex: boutique en ligne), ou en services divers.

Parmi les 150 acteurs identifiés, OTO a “segmenté” les prestataires de e-réputation selon le découpage suivant:

-40% d’agences digitales

-14% d’éditeurs de logiciels

-7% d’instituts d’études

-7% d’agences de communication

-13% d’agences de e-réputation

-10% d’agences de relations publiques

-9% d’éditeurs et d’agences de e-réputation

Oto nous livre quelques leaders du domaine: Spotter, Synthesio, ou linkinfluence (agences de e-réputation). Rscg et Publicis tiennent la tête au niveau des agences de communication. Concernant les instituts d’études, des noms bien connus comme Ipsos, Ifop o LH2 se démarquent.

Les prestations proposées

La plupart de prestataires offrent de la “veille marketing” par rapport au segment ou évolue l’entreprise de e-commerce. Ces derniers  utiliseraient des logiciels d’analyse marketing (type synthesio ou A2MI). Seule ombre au tableau, seulement 22% d’entre elles proposeraient un tableau de bord de suivi à ces clients, ce qui pourtant semble essentiel et pertinent.

Il semble également que certaines sociétés proposent des prestations de “buzz” autour d’un site web, afin de faire connaître son site à son lancement, et aider la e-réputation à s’installer.

Le commmunity management (ex: page facebook) serait également très en vogue pour animer et entretenir une e-réputation.

Des prestations qui , selon moi, devraient de plus en plus tendre à se développer, vu la grande interactivité des réseaux sociaux , et le développement du e-commerce.

Bien à vous,

Yvan Dupuy