Laboria
Crédit: Compte Twitter d’Elisabeth Borne

Le gouvernement et le Ministère du travail viennent d’annoncer le lancement de LaborIa. Comme son nom l’indique, il s’agit d’un laboratoire destiné à étudier l’impact de l’intelligence artificielle sur les conditions de travail, mais aussi le recrutement ou les formations. Il aura pour but de prodiguer des conseils aux entreprises.

Un partenariat avec l’Inria

Pour parvenir à la création de cette nouvelle entité, le gouvernement a signé une convention avec l’Institut de recherches en sciences et technologiques du numérique (INRIA).

Le communiqué de presse du Ministère indique que ce dernier sera destiné à ” mieux cerner l’intelligence artificielle et ses effets sur le travail, l’emploi, les compétences et le dialogue social afin de faire évoluer les pratiques des entreprises comme l’action publique”. Il sera financé pour une durée de 5 ans par le Ministère du Travail.

Dans un premier, une enquête sera menée jusqu’en 2022 auprès des entreprises, afin d’évaluer a quel point elles utilisent l’intelligence artificielle. Courant 2022, des tests plus concrets seront mis en place sur le terrain sur différents sujets comme:

  • La formation
  • Le recrutement
  • Les conditions de travail
  • Le dialogue social

A relire: “Infographie: Où l’IA améliorera le plus la productivité du travail ?”

La laboratoire sera par la suite en mesure de prodiguer des conseils et recommandations aux entreprises. LaborIa participera également à des débats publics au sujet l’IA, avec les pouvoirs publics, mais aussi des partenaires sociaux.

Matrice maître d’œuvre de LaborIA

La construction sera confiée à Matrice, désigné comme Maître d’œuvre. Fondé en 2016, il combine à la fois de nombreuses fonctions comme incubateur, centre de recherche, ou bien encore laboratoire d’innovation.

Dans son communiqué, François-Xavier Petit, Directeur Général de Matrice, déclare: “L’intelligence artificielle n’est plus seulement un sujet technologique. Sa maturité, son développement, sa présence dans notre quotidien font qu’elle est devenue un enjeu d’organisation du travail : réorganiser sa manière de produire, aller chercher de nouvelles compétences, se doter d’une nouvelle approche entre ce qui relève de l’humain et ce qui relève la machine, automatiser des pans entiers du travail pour ‘désautomatiser’ les humains”.

Yvan Dupuy