La start-up Californienne Karma Automotive s’apprête à licencier 60 salariés au sein de son siège social de Irvine, En Californie. Une terrible annonce qui succède à un premier plan de licenciements ayant concerné 200 personnes il y a trois mois seulement.
L’état alerté du au licenciement massif
Soutenue par les Chinois, la jeune pousse Californienne a du alerter l’état, à cause d’un licenciement considéré comme massif, ce en vertu de la “Worker Adjustment and Retraining Notification Act”. Le site Orange County Register a été le premier a avertir sur ce licenciement massif.
Du coté de la société, un porte-parole a confirmé la mauvaise nouvelle, et à précisé qu’une majorité de ceux-ci auraient lieu au siège de la société. Son usine d’assemblage de Moreno Valley, elle aussi en Californie, sera donc très peu impactée. Karma n’a pas fourni de chiffres précis sur le nombre total d’employés licenciés au siège, mais à déclaré que des ajustements seront effectués.
Une annonce après l’embauche de cadres il y a mois
Étrangement, cette annonce intervient 1 mois après que l’entreprise ait embauché plusieurs cadres au sein de l’entreprise, dont un directeur des recettes, un nouveau vice-président de la stratégie et de l’ingénierie des lignes de véhicules et un chef de la chaîne d’approvisionnement.
Historiquement, Karma Automotive a été lancé à partir des “restes” de Fisker Automotive, la start-up de Henry Fisker qui avait abouti à la faillite en 2013. Le groupe chinois Wanxiang a acheté ce qui restait de Fisker en 2014 et Karma Automotive est né.
Depuis, l’entreprise n’a pas eu un parcours facile. Le premier modèle de Karma, baptisé Revero, n’a pas connu le succès attendu. Le second modèle baptisé Revero GT, qui a été le premier modèle entièrement conçu par Karma, a reçu de meilleures critiques. Et, quelques semaines après la première vague de licenciements de 200 personnes, Karma annonçait le lancement de la Revero GTS, ainsi que d’un nouveau concept car électrique baptisé SC2. Ce dernier sera d’ailleurs produit plus tard dans l’année.
Du bon, et du moins bon donc.
Yvan Dupuy