Facebook vient clairement d’annoncer son projet de devenir une entreprise “métaverse“. Ce néologisme désigne le fait de pouvoir créer une vie virtuelle parallèle à votre vie courante. Face à ce projet d’une ampleur conséquente, le groupe de Mark Zuckerberg prévoit la création de 10 000 emplois à travers le monde.
Une campagne mondiale de recrutement pour le métaverse
Le récent de départ de Mike Schroepfer, Directeur des Opérations Techniques,ne semble donc pas avoir freiné Facebook dans ses projets. Afin de mener à bien son projet sur le métaverse, Facebook effectuera donc des recrutements en France, Allemagne, Irlande, Italie, Pays-Bas,et enfin en Pologne et en Espagne.
Facebook estime que cette décision stratégique va lui permettre de prendre un tournant décisif au niveau technologique Européen. Elle compte d’ailleurs, sur le plus long terme développer une filière d’enseignement au niveau Européen sur ce thème.
La société possède déjà un bureau de réalité virtuelle “Reality Labs” à Crok, en Irlande. Récemment, elle a ouvert un un laboratoire de recherche sur l’intelligence artificielle en France, à Paris. Ce laboratoire de recherche artificielle accueille d’ailleurs pas moins de 60 ingénieurs et chercheurs, en provenance majoritairement de l’INRIA. Ces derniers travaillent sur des sujets comme la reconnaissance d’images, ou encore le traitement automatique du langage. En 2019, elle s’était associé à l’Université technique de Munich pour créer un centre de recherche en éthique de l’IA.
Et si ce projet de recrutement est incontournable dans le cadre de sa stratégie, il permet aussi à la société de Mark Zuckerberg de pouvoir mener une campagne de communication publique sur le sujet.
Des profils hautement qualifiés
La déclaration publique de Nick Clegg, directeur des affaires publiques du groupe américain, confirme clairement que les profils recrutés seront hautement qualifiés:
«Alors que nous commençons à donner vie au metaverse, le besoin d’ingénieurs hautement spécialisés est l’une des priorités les plus urgentes de Facebook. Cet investissement est un signe de confiance dans la force de l’industrie technologique européenne et dans le potentiel des talents technologiques européens.»
De manière étonnante, ces annonces sont faites dans un contexte où l’Union Européenne travaille sur plusieurs textes, demandant aux géants de la Tech une plus grande transparence.
Rien qu’aux États-Unis, le métaverse emploi pas moins de 10 000 personnes dédiées dans le groupe. Ils travaillent par exemple sur les casques en réalité augmentée, ou bien encore des lunettes en réalité augmentée. L’entreprise compte également créer son propre système d’exploitation en la matière, de manière à être complètement autonome au niveau technologique.
Yvan Dupuy