webmarketing

Crédits: Pixabay

Chères lectrices, chers lecteurs,

Présent au fameux forum E-G8, Mark Zuckerberg a livré avec enthousiasme sa vision personnelle des enjeux de la dimension sociale dans le webmarketing. Si cette vision semble avant-gardiste à certains, il semble que d’autres est déjà bien compris ces enjeux, en commençant à exploiter ces stratégies.

Une discussion avec Maurice Levy

Lors du E-G8, Mark Zuckerberg a donc discuté avec Maurice Levy, le patron de Publicis. On sait que Publicis commence sérieusement à s’intéresser au marketing digital, avec le tout récent rachat de la firme Américaine Rosetta (voir mon article). Forcément, ces deux acteurs devaient se rencontrer pour discuter entre passionnés…

Zuckerberg a affirmé à Maurice Levy que son futur métier serait “publiciste”. Pourquoi ? tout simplement parce que Zuckerberg envisage l’avenir du webmarketing par la recommandation, et la dimension sociale qui peut se créer autour d’une marque ou d’un produit. Difficilement pensable il y a des années, comment aurait-t-on pu imaginer une interactivité autour d’acteurs du e-commerce ? L’un des premiers à avoir saisi cet enjeu est bel et bien Groupon : grâce à ses pages fans et sa communauté, il joue au maximum sur ces leviers. (voir mon article dédié). De vive voix, Mark a d’ailleurs affirmé: « la recommandation d’un  produit ou d’une marque par des amis, est plus efficace qu’une publicité traditionnelle »

Je partage entièrement son opinion,dans le sens où, la recommandation d’un produit ou d’une marque à une autre personne injecte le facteur confiance et satisfaction. De plus, c’est une preuve sociale réelle, contrairement à certains témoignages “montés” que les internautes savent désormais identifier.

La dimension sociale: l’ADN de Facebook

En dehors de l’aspect marketing, zuckerberg a fait part de sa volonté de comprendre les interactions, et la dimension sociale. Difficile de trouver un plus bel outil que Facebook pour opérer.

Cette (brève) parenthèse refermée, Mark a affirmé « Nous nous efforçons de comprendre la mécanique sociale. Les interactions entre individus doivent être explorées pour faire évoluer les produits Facebook. »

On l’a compris, Zuckerberg raisonne en entrepreneur du web, pas en sociologue…Très vite, il a cité le succès du jeu Zynga, qui pèse déjà un certain poids au niveau économique, valorisée à plus de 8 millions de dollars.

A un niveau plus modeste, les affiliés disposent dores et déjà d’une belle source sociale pour interagir et proposer leurs produits. Reste à se différencier, créer la confiance, pour convertir…

Bien à vous,

Yvan Dupuy