Les différentes périodes de confinement liées au Covid-19 ont profité de manière positive au marché mondial du jeu vidéo en 2021. Les ventes devraient légèrement baisser (-1% selon les prévisions de Newzoo) par rapport à l’année dernière, mais la dynamique reste très forte, avec un chiffre d’affaires global de 176 milliards de dollars.
Des tendances qui varient selon les segments
Parmi les segments de marché touchés par des baisses cette année, le domaine des pc et des consoles de jeux font partie des perdants, avec des baisses respectives de 1,4% et 8,9%. Il semblerait que cette baisse soit principalement imputée au fait que les grands studios aient eu plus de mal à rassembler des équipes au complet, à cause de la pandémie, mais aussi d’une pénurie mondiale au niveau des semi-conducteurs.D’une manière plus globale, de plus en plus de grandes marques de la Tech s’intéressent à ce marché. On se souvient par exemple, en 2019, du rachat de Beat Games par Facebook.
Le marché du jeu mobile se porte bien quant à lui, enregistrant une hausse de 4,7% cette année. Les prévisions de chiffre d’affaires sur ce marché sont encourageants, puisqu’elles s’élèvent à 79 milliards de dollars en 2021, soit une part de 45% de l’industrie du jeu. En terme de répartition, les jeux sur console représentent 28% des revenus, et les jeux sur PC “seulement” 9% (jeux physiques et dématérialisés). Enfin, moins souvent cités, car plutôt minoritaires, les jeux sur tablettes représentent 7% des revenus sur le marché, soit une part d’environ 11,6 milliards de dollars.
Face à un tel engouement pour ce marché, les différents éditeurs rivalisent d’ingéniosité pour fidéliser leurs clients. Mais ces derniers ont bien cerné le potentiel spécifique du mobile. En effet, 80% des Français possèdent un mobile, ce qui représente le support média où ils sont donc le plus susceptibles de jouer, même pour les non-initiés.
L’autre particularité du mobile est sa capacité à pouvoir générer différentes sources de revenus, en fonction du business model des éditeurs: freemium, abonnements, microtransactions, ou bien encore gratuits, mais avec des publicités commandées par les annonceurs.
Concernant les consoles et les PC, ce segment semble s’adresser à des joueurs plus expérimentés et chevronnés, qui ont souvent un équipement spécifique pour le jeu (hardware, casques, manettes….). Leur nombre est donc plus restreint, mais leur capacité de dépenses est forcément plus élevée.
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