Chères lectrices, chers lecteurs,
Récemment, je vous avais relaté le rapprochement entre EMC et Isilon, sur le marché des logiciels de stockage. Selon le cabinet d’analyse IDC, ce marché porteur est en pleine croissance.
L’étude d’IDC au quatrième trimestre 2010
3,4 milliards de ventes au quatrième trimestre 2010, c’est le chiffre annoncé par le cabinet d’étude IDC. Par rapport à 2009, ce segment de marché enregistre une hausse de l’ordre de 10,6% par rapport au même trimestre de l’année précédente.
En haut du tableau, on retrouve bien sûr EMC, générant 866 millions d’euros, soit un chiffre d’affaires en hausse de 18% sur l’année. Symantec prend la seconde place du classement, avec seulement 15,9% de parts de marchés, et une progression du chiffre d’affaires de “seulement” 0,1%. Je pense que la stratégie de Symantec est actuellement beaucoup plus orientée sur les enjeux du Cloud Computing, et du cryptage des données, qui va représenter un marché vraiment juteux.
Derrière, on retrouve d’autres acteurs comme IBM, Netapp, ou Hitachi,q ui se partagent “le reste du gâteau”
Eric Sheppard, spécialise de ces marchés chez IDC nous livre sa vision: « Le marché des logiciels de stockage est au milieu d’une reprise soutenue, qui est en partie menée grâce à l’innovation des nouveaux produits, et en partie par un désir fort de résoudre des problèmes persistants liés au stockage, à la protection, et à la gestion des données de l’entreprise, »
Alors, que faire quand les premiers restent intouchables ? a l’image d’EMC, des acteurs comme Western Digital lui emboite le pas en terme de rachat, puisque cette dernière vient de racheter une activité d’Hitachi.
Western Digital rachète une division d’Hitachi spécialisée dans le stockage
C’est bel et bien 4,5 milliards de dollars que Western Digital mettra sur la table pour acquérir l’activité stockage de données, de la célèbre marque Nippone Hitachi.
Pour WD, le but est bien sûr d’augmenter son champ d’action, mais aussi d’étendre sa présence internationale. Il semble que l’acquisition soit validée par les deux conseils de surveillance, mais rentrera en application “seulement” au troisième trimestre 2011.
En terme fonctionnel, les deux présidents se partageront le pouvoir. Cela signifie que des décisions stratégiques devront être menées conjointement et unanimement.
Au final, les acteurs semblent s’organiser face au quasi monopole de certains leaders. Reste à savoir s’ils créeront une réelle plus value pour le client final, en terme de rapport qualité/prix/innovation…
Bien à vous,
Yvan Dupuy