monsterseesmic-logoChères lectrices, chers lecteurs,

Les deux logos ci-contre ne vous sont certainement pas inconnus, puisqu’il s’agit respectivement du célèbre site de recrutement Monster, et de Seesmic, certainement plus connu par les Geeks. Deux Majores à l’apogée de leur gloire dans les années 2000, qui doivent aujourd’hui adopter deux solutions différentes face à leur déclin.

Monster, le géant du e-recrutement

Qui n’a jamais déposé son cv sur le célèbre Monster ? une plateforme de recrutement jouissant d’une forte notoriété, ou vous pouviez être contacté par des recruteurs aussi bien nationaux, qu’étrangers, selon votre profil de recherche. Forte de son succès, la plateforme de e-recrutement d’origine Américaine a même investi près de 200 millions de dollars pour poursuivre son développement en 2009.

Touché par un contexte économique poussant la plupart des entreprises à geler leur recrutement,et à la naissance de nouveaux sites concurrents, Monster connait depuis ces dernières années des difficultés de croissance.

La direction aurait officiellement annoncé aujourd’hui que Monster serait à vendre, puisque la nouvelle a été annoncée sur le célèbre site d’informations Bloomberg. Le PDG, Sal Iannuzzi, a ainsi affirmé qu’il était ouvert à toute proposition de reprise, qu’il s’agisse d’un fond d’investissement, ou d’un profil start-up.

Seesmic, un logiciel client célèbre

Les fans de nouvelles technologie connaissent principalement Seesmic en tant que client logiciel pour l’utilisation de Twitter (au même titre que Tweetdeck, par exemple). Créée par Loic Le Meur, Seesmic a été fondée en 2007, et avait commencé son activité dans la vidéo en ligne, qu’elle a rapidement abandonné au profit de l’activité logiciel.

Malgré une levée de fonds de 4 millions de dollars l’an dernier, la firme semble se maintenir dans une situation économique et financière fragile.

Loic Le Meur a donc pris la décision de devoir se séparer de la moitié de ses effectifs. Twitter ayant récemment racheté Tweetdeck, on peut logiquement penser que Seesmic devra s’orienter sur d’autres services à l’internaute.

La récente déclinaison du logiciel en version mobile ne sera, à mon sens, pas suffisante pour assurer une réelle pérennité à la firme.

Souhaitons à ces deux majores un beau redressement, stratégique ou en terme de partenariat…

Amicalement,

Yvan Dupuy