Chères lectrices, chers lecteurs,

Domino’s Pizza a annoncé vouloir tester la livraison par drone dans un futur proche. Sur le segment alimentaire, cette stratégie se rapproche de celle de Rakuten. La France fera parti des tests, tout comme 6 autres pays, dont l’Australie, la Belgique, les Pays-Bas, le Japon, l’Allemagne et la France.

Un partenariat Neo-Zelandais

Pour parvenir à ces fins techniquement, Domino’s a conclu un partenariat avec Flirtey. Les premiers tests seront réalisés dans un périmètre de 1,5 km de diamètre autour des restaurants équipés. Les drones achemineront dès lors leurs pizzas à 30km/h et à une altitude d’environ 60 mètres, avant d’envoyer une alerte à leurs clients une fois leur commande arrivée.

Une fois le drone arrivé sur un filin, les livraisons pourront être récupérées. Si les premiers essais s’avèrent concluant, la gamme de pizzas livrée sera élargie, tout comme la zone livraison, étendue à 10km supplémentaires.

Le problème de la règlementation française

Comment procèdera Domino’s dès lors qu’elle se confrontera à la législation française en vigueur ? Ce dernier interdit en effet le vol au dessus de l’espace public en agglomération…Pour l’instant, seules les zones campagnardes pourront être survolées, ce qui limite le champ d’action commercial de l’entreprise.

Bien entendu, cette même législation pose problème à Google ou Amazon dans le cadre de leur stratégie de e-commerce. (respectivement projet Wing et Prime Air). Si Prime Air entend livrer les colis dans des consignes ou dans les jardins des clients, Google entend de son coté acheminer ces derniers directement chez les consommateurs. Aux États-Unis, ces derniers devraient voler d’ici 2017.

Le mois dernier, la chaîne de magasin 7-Eleven avait annoncé la première livraison commerciale par drone de café, beignets et sandwich au poulet aux États-Unis. L’entreprise avait, elle aussi, conclu un partenariat avec Flirtey.

La légisalation aérienne Française pourrait-elle être révisée pour pouvoir faciliter l’évolution des livraisons dans le e-commerce ?

Yvan Dupuy