Chères lectrices, chers lecteurs,
Selon le BCG (Boston Consulting Group), le marché des trottinettes électriques représenterait déjà 15% du marché global de la mobilité motorisée à la demande. Un marché colossal, qui pourrait atteindre 40 à 50 milliards d’euros en 2025, avec une part en Europe atteignant 12 à 15 milliards.
Une part conséquente aussi en Chine
Si la part mondiale est de 12 à15 milliards en Europe comme aux États-Unis, la chine n’est pas en reste, avec une part de marché de 6 à 8 milliards. Le calcul est réalisé à partir de la population visée, et du nombre de trajets moyens. Les trottinettes de modèles électriques représentent, à elles seules, 15% du marché global de la mobilité motorisée à la demande.
Selon le cabinet, ces dernières permettent l’agrandissement du marché, en se positionnant d’avantage sur les trajets de courte distance. Environ 35% des trajets font moins de deux kilomètres, et 75% moins de 10km.
Le BCG affirme cependant « Cependant, malgré tous les avantages que présentent des trottinettes en libre-service, leur adoption en masse n’est pas acquise ».. Il pointe notamment du doigt la faible demande de micro mobilité dans les villes de moins de 100 000 habitants. De ce fait, le marché de la nouvelle mobilité urbaine n’est, pour l’heure pas encore rentable. Certains utilisateurs sont en effet encore dubitatifs sur le fait d’acheter leur propre engin, et ces dernières causent, au niveau des villes, des problèmes divers: sécurité, et encombrement des trottoirs notamment. les modèles en libre-service, sont quant à eux victimes de malveillance et d’actes de vandalisme, entrainant des surcouts important en terme de maintenance.
Les nombreuses start-ups qui se sont lancées sur ce marché devront, dès lors, envisager des consolidations ou des rapprochements, afin d’avoir une approche du marché et de la rentabilité plus solide. Celles qui sauront « anticiper et atténuer les conflits potentiels et rechercher des partenariats avec les villes et les autres plateformes de mobilité tireront leur épingle du jeu » estime le BCG.
Il est donc probable que la prise en compte de ces conseils engendre, dans les années à venir de nombreuses opérations entre entreprises.
Yvan Dupuy