D’habitude peu abordé dans le monde du digital et des nouvelles technologies, le marché funéraire est aussi sujet à la modernisation. La numérisation dans ce domaine délicat est bel et bien en plein essor, et révolutionne les habitudes classiques ancrées depuis des années.
Une numérisation qui s’accélère sur le marché funéraire
Fait majeur de la modernisation, la numérisation fait donc partie intégrante de l’évolution du secteur. On peut par exemple désormais commander sa tombe sur internet, faire appel à des services d’entretien, ou bien encore assister à des funérailles en ligne.
Le contexte de crise sanitaire du covid-19 a fortement contribué à cet essor, et des boutiques en ligne spécialisées s’illustrent désormais comme des acteurs majeurs du domaine, comme par exemple Lecoqfuneraire.fr.
Avec près de 670 000 décès en France en 2020, autant dire que le marché est colossal, et que de nombreux challengers tentent chaque année de s’imposer. Mais, les obsèques sont désormais 2.0, et les principales entreprises numériques du milieu commencent à peser lourd au niveau économique. En effet, un véritable écosystème économique gravite autour des marchands, de l’approvisionnement en amont (accessoires, tombes), au transport principal et du dernier kilomètre.
Les spécialistes du milieu funéraire souhaitant convertir sur le net doivent quant à eux faire appel à des agences web spécialisées. Ces dernières vont les conseiller sur des notions, qu’elles maitrisent mal, pour certaines : expérience utilisateur, taux d’abandon de panier, Seo, communication digitale sont des sujets incontournables pour être performant sur le web.
Pouvoir entretenir des tombes à distance
Pour les familles ayant perdu un proche qui habitent loin du lieu de résidence familial, une forte demande émerge au niveau de l’entretien des tombes à distance.
Il s’agit en effet d’obligations qui pèsent sur héritiers, qui peuvent vite trouver cela problématique s’ils vivent à une distance importante. Fort heureusement, des services 2.0, réservables sur internet, permettent, moyennant environ 300 euros/an, une intervention de la part de professionnels pour nettoyer et entretenir les sépultures. Soulignons qu’il s’agit içi d’une avancée majeure du secteur en terme d’utilité publique.
Financer des obsèques en mode numérique
Le coût de financement d’obsèques est élevé, puisqu’il est en moyenne de 3500 euros. Quand on est issu d’une famille modeste, et qu’on a peu de revenus, le financement participatif, à l’heure du web, peut être une solution idéale.
Ainsi, des appels aux dons peuvent être organisés par les familles via les réseaux sociaux (en créant des groupes privés par exemple), ou en créant une cagnotte en ligne, avec les différents outils promotionnels qu’elles mettent à disposition. En moyenne, les dons des internautes touchés par votre cause s’élèvent en moyenne à 40 euros. Une bonne stratégie de communication alliée à une bonne visibilité pourrait, en grande partie, financer la quasi intégralité de vos frais funéraires, ou tout au moins apporter une bonne pierre à l’édifice.
L’important, dans cette démarche, est bien sûr avant tout d’être sincère avant de plaider votre cause auprès des internautes, car ces derniers ne sont pas dupes, concernant des demandes peu justifiées ou suspectes.
Enfin, pour l’après funérailles, il est aussi possible, afin de préserver la mémoire du défunt auprès de ses proches, de prolonger sa présence en ligne. Facebook propose par exemple de créer une page spécifique en mémoire de ce dernier, page à laquelle les membres peuvent s’abonner, et liker.
Un moyen, pour les proches aussi, de faire vivre la mémoire de l’être cher, en publiant des photos ou des vidéos souvenir de manière régulière.
Les nouvelles technologies apportent donc un confort certain pour les proches, dans une période où il est difficile de tout mener de front, les émotions douloureuses limitant les capacités de mise en place des choses.
Yvan Dupuy