google-yahooChères lectrices, chers lecteurs,

Après l’annonce de Microsoft sur son intérêt pour le rachat de Yahoo, c’est désormais Google qui envisagerait le groupe, ayant subit de nombreux tumultes ces derniers temps, entre l’annonce de ses résultats, et les changements majeurs dans les directoires.

Des prises de contact pour une levée de fonds

L’intérêt que montre Google envers Yahoo ne semble pas être qu’une simple rumeur. La firme de Mountain View aurait déjà contacté à cet effet deux sociétés de capital investissement, probablement pour préparer une levée de fonds. Google ne veut cette fois par rater coup, car elle déjà eu une belle frayeur en 2008, lorsque Microsoft et Yahoo avaient été à deux doigts de signer un partenariat. A l’époque, Google avait déjà offert, puis contre-offert, pour le rachat de Yahoo. L’opération finale s’était avérée nul, puisque  Yahoo était restée indépendante.

Microsoft & Alibaba: des concurrents de taille au rachat

On ne peut aujourd’hui affirmer que l’acquisition de Yahoo par Google soit une certitude, et pour plusieurs raisons. D’une part, Google est confronté à deux concurrents de taille: Microsoft, mais aussi Alibaba, qui a la particularité de détenir déjà pas moins de 40% du capital de Yahoo.

D’autre part, rien ne semble tout à fait figé chez Yahoo, suite au départ de Carol Barz. En effet, si le rachat est une des possibilités se présentant à la firme, d’autres solutions restent tout à fait plausibles. Yahoo peut en effet envisager l’embauche d’un nouveau Directeur Général, a qui serait confié la lourde mission de faire repartir financièrement Yahoo, et de proposer au conseil d’administration un nouveau business plan.

Parmi les autres stratégies, Yahoo pourrait également chercher des levées de fonds, via des investisseurs croyant encore à l’avenir de la firme.  Jerry Jang (Yahoo) a affirmé que d’autres solutions que la mise en vente étaient encore à l’étude actuellement. Rappelons aussi que l’activité de Yahoo est aussi composée d’Alibaba (e-commerce en chine) et qu’elle possède des parts dans Yahoo Japon, via Softbank.

De son coté, Yang semble marquer une préférence pour l’acquéreur Microsoft: « Je pense que Microsoft est un partenaire très, très important pour nous (…) Je pense que des deux côtés nous considérons que ce partenariat doit fonctionner »

Propos pour noyer le poisson quant à ses réelles intentions ou préférence marquée, toujours est-il qu’il est difficile de savoir quel virage Yahoo va devoir négocier…

Affaire passionnante, à suivre…

Amicalement,

Yvan Dupuy