Afin de diminuer la pression sociale sur son réseau, Instagram a décidé de cacher le nombre de likes pour certains utilisateurs aux États-Unis. Cette décision est l’objet de plusieurs tests menés dans différents pays.
Des likes rendus privés dans certains pays
Instagram avait déjà commencé des likes en mai au Canada, puis, dans 6 autres pays: Australie, Italie, Irlande, Japon, Brésil, Nouvelle-Zélande. Cette démarche a été commencée suite à des critiques envers la santé mentale des utilisateurs, et ce afin de diminuer le stress généré par une concurrence entre les différents utilisateurs.
«Nous avons testé la possibilité de rendre les «likes» privés dans plusieurs pays. Nous étendons ces tests à une petite portion des gens aux États-Unis (…). Nous avons hâte de voir les retours d’expérience»,
Adam Mosseri, patron de la plateforme mobile Instagram
Mr Mosseri a d’ailleurs posté officiellement sur son compte Twitter:
Heads up! We’ve been testing making likes private on Instagram in a number of countries this year. We’re expanding those tests to include a small portion of people in the US next week. Looking forward to the feedback!
— Adam Mosseri (@mosseri) 9 novembre 2019
Si les utilisateurs pourront voir le nombre de likes sur leur propre pages, ils n’auront pas cette possibilité sur les pages des autres utilisateurs. Concernant le domaine marketing et entreprises, le réseau avait précisé que les outils de mesure des entreprises utilisant la plateforme pour promouvoir leurs produits n’étaient pas affectés.
A relire: “Infographie: Pourquoi les marques utilisent-elles Instagram ?”
Une décision découlant d’une étude menée en 2018?
En 2018, une étude a été menée par le Pew Research center. Cette dernière a démontrée que les 72% des adolesecents du pays utilisaient Instagram, et 40% d’entre eux se sentaient obligés de ne partager que les contenus ayant beaucoup de likes.
En juillet, l’un des porte-paroles avait déclaré à ce sujet: «Nous faisons cette expérience parce que nous souhaitons que nos utilisateurs se concentrent sur les photos et les vidéos partagées, pas sur le nombre de j’aime qu’ils recueillent. Nous ne voulons pas qu’Instagram donne l’impression d’être une compétition.»
Reste à savoir si l’on pourrait envisager, un jour, une législation en la matière.
Yvan Dupuy