Ogury

Chères lectrices, chers lecteurs,

Aujourd’hui coté start-ups, zoomons sur Ogury. Après avoir revendus la société Beead, les deux fondateurs (ci-dessus) ont lancé Ogury. Prédite comme le nouveau Critéo ? probablement, quand on connait le nombre d’investisseurs qui se bousculent au portillon, pour miser sur cette jeune pousse.

Objectif: 50 millions d’euros de chiffre d’affaires l’an prochain

Créée par deux français ( Jean Canzoneri et Thomas Pasquet), cette start-up est basée à Londres. Elle vient de lever 15 millions de dollars (13 millions d’euros environ) auprès d’IDinvest, qui avait déjà investi dans Criteo, et de ses actionnaires historiques Ventech, Covent Partners et ACG, portant à plus de 20 millions de dollars le total des fonds levés.

Juste après revendu Beead, les deux compères sont partis à San Fransico, et sont revenus avec l’idée de créer Ogury, il y a deux ans maintenant.

 On était un peu frustrés de voir Facebook rafler plus de 50 % du marché de la publicité mobile. Nous savions récolter des données plus granulaires et on souhaitait réellement améliorer l’expérience utilisateur », explique Jean Canzoneri.

Ogury propose une publicité ciblée, en fonction de la navigation des utilisateurs. Mr Canzoneri donne un peu plus de détails, quant à son concept auquel il croit dur comme fer:

« Notre réseau compte plus de 250 millions d’utilisateurs actifs, et 65 à 70 % d’entre eux acceptent la publicité ciblée. Notre solution a deux effets : ils voient des publicités qui correspondent davantage à leurs goûts et ils en voient moins, les éditeurs pouvant se permettre de commercialiser moins d’espaces, à des tarifs plus élevés. »

Si, pour l’instant, l’offre ne concerne que les mobiles, les deux fondateurs envisagent de mettre en place dans le futur une solution multi-canal , car on sait que le e-consommateur n’achète pas uniquement sur mobile.

Un bureau à New York

A peine lancée, la start-up ne perd pas de temps…La levée de fonds va lui permettre d’ouvrir prochainement un bureau à New York. Elle va également renforcer ses équipes basées à Paris. D’une cinquantaine d’ingénieurs aujourd’hui (sur 100 personnes), elle va passer à 140 l’an prochain.

En mire également, d’autres pays européens comme le Royaume-Uni, l’Italie, mais aussi l’Espagne.

Yvan Dupuy