spotify-deezerChères lectrices, chers lecteurs,

La récente arrivée du nouveau site Vevo semble avoir relancé la concurrence entre les deux mastodontes du streaming en ligne: Deezer et Spotify. des craintes qui semblent fondées, vu le succès sans conteste du nouveau prétendant, qui n’a seulement que 4 ans d’existence.

Une bataille a coup de levées de fonds

De son coté, Spotify a levé, vendredi dernier, près de 100 millions d’euros, via Coca cola et Goldman Sachs. Deezer avait réalisé une levée de fonds en octobre, d’un montant similaire.

Pourtant, les deux acteurs possèdent des atouts bien distincts. Pour Deezer, le nombre d’utilisateurs est un réel atout. elle compte aujourd’hui plus de 26 millions d’utilisateurs. En outre, sa stratégie d’internationalisation s’accélère. Si elle est aujourd’hui présente dans 130 pays, ce nombre devrait grimper a près de 200 d’ici à la fin de l’année.

Spotify ,quant à lui, ne possède “que” 15 millions d’utilisateurs, mais sa conversion en abonnements payant est supérieure à celle de Deezer. (2 millions pour Deezer, contre 4 pour Spotify).

Une rentabilité remise en question

Alors que la lutte pour dominer le marché semble évidente, la récente analyse du cabinet Privco a jeté un pavé dans la marre. Malgré des chiffres d’affaires réalisés corrects (244 millions pour Spotify / 60 pour Deezer) , la rentabilité n’est pas au rendez-vous.

En effet, Spotify accuse une perte de 59 millions de dollars. Deezer quant à lui, était repassé rentable en 2010, mais est redevenu déficitaire en 2010, suite à des investissements massifs.

Dès lors, pourquoi une telle lutte, y compris de la part du petit dernier Vevo ? on peut probablement penser que la rentabilité se fera sur le plus long terme, une fois les investissements amortis, et les stratégies de rentabilité affinées.

Des stratégies qui passeront probablement par de meilleures négociations avec leur partenaires pour obtenir les différents labels, issus des artistes ou des éditeurs indépendant.

La qualité des services proposés aux utilisateurs, la richesse des catalogue seront également des critères sur lesquels la lutte devrait se poursuivre.

Et vous, quel est votre préféré ?

Amicalement,

Yvan Dupuy