Chères lectrices, chers lecteurs,

La célèbre société Starship, spécialisée dans les robots livreurs autonomes franchi un nouveau pas dans son développement à l’international. Elle acquiert un nouveau client public: La poste Suisse SA.

Être à l’heure au niveau technologique

Sacré défi pour la Poste Suisse, qui compte bien être au rendez-vous des dernières évolutions technologiques. Cette dernière a en effet décidée de s’équiper de 5 robots livreurs, dans les villes suivantes: Berne, Biberist et Köniz. Un ingénieur accompagnera dans un premier temps les robots, afin d’analyser leur comportements, et réaliser les ajustements nécessaires.

Ils seront destinés à livrer tout type de colis, à des citadins lambdas, jusqu’aux médicaments. (la livraison de matériel médical est d’ailleurs un segment dans lequel excelle le nouveau partenaire de Domino’s Flirtey).

La marge d’exécution est large, puisque ces machine sont capables de livrer des colis allant jusqu’à 10KG. Elles sont également autonomes concernant la détection d’obstacles, et leur vitesse de pointe est de 6 km/h.

A l’arrivée du colis, le destinataire de l’envoi est prévenu par notification, et peut déverrouiller le coffre grâce à un code confidentiel qui lui est communiqué.

Stratégiquement, la Poste Suisse veut se servir de ces robots pour effectuer des livraisons dans des zones accidentées, et peu praticables. Un scénario largement envisageable, quant on sait que l’engin peut évoluer dans 2 cm de neige.

Une mise en place technologique intéressante, mais comment les facteurs en chage de ses livraisons vont-ils s’orienter ? La Poste Suisse pensera-t-elle à la mise en place de nouveaux métiers, comme le suivi logistique des robots, le tracking, ou bien encore la maintenance ?

Ces questions peuvent légitimement se poser, mais on peut d’ores et déjà penser à des transferts d’emplois, non pas à des suppressions. Des nouveaux métiers issus des nouvelles technologies.

Yvan Dupuy