emarketerChères lectrices, chers lecteurs,

Les cabinets spécialisés en analyse webmarketing se mènent-ils une bataille concernant les études de marché sur l’international ?

En effet, après que Comscore ait publié son étude sur le potentiel de l’inde, c’est au tour du célèbre cabinet e-marketer de frapper fort en publiant son étude sur le potentiel des pays de l’Europe de l’Ouest (période 2010 à 2016).

France, Royaume-Uni, Espagne, Italie

Concernant l’Espagne, les prévisions en terme de e-commerce sont tout à fait positives. E-marketer nous apprend que ce segment est loin d’être mature, et présente donc un potentiel de croissance important. Ainsi, le e-commerce continuera de progresser de l’ordre de 3 milliards de dollars par an, jusqu’en 2016. Les achats en ligne ne représentant “que” 49,6% du marché global en 2012.

Parmi les plus grands acteurs du e-commerce Espagnol, on retrouve bien sûr Amazon. Viennent ensuite la chaîne de distribution Espagnole “El Corte Ingles”. On retrouve également des Français dans le classement avec Le Guide, PPR, ou bien encore Oxylane.

Concernant l’Italie, s’étant adonné au e-commerce de manière plus tardive, ce dernier semble avoir rattrapé son retard,  avec une croissance de 32,1% en 2011. D’ici 2015, le marché Italien devrait dépasser le marché Espagnol avc 31,25 milliards de dollars de dépenses en ligne.

Fait notable, E-marketer signale que le panier moyen d’achat italien est plus élevé que les pays Européens, seul le Royaume-Uni atteignant un montant plus élevé. Concernant le premier acteur Italien, c’est encore une fois Amazon qui tient le haut des transactions B to C.

Pour le Royaume-Uni, E-Marketer nous apprend que le e-commerce (déjà bien en place) va continuer à se renforcer. Il pèsera en 2016, 183,16 milliards de dollars. Plus mature, E-Marketer souligne que ce marché possède la particularité d’avoir une activité de M-Commerce beaucoup plus développée.

Karin Von Abrams (E-marketer) donne d’ailleurs plus d’explications sur ce point en particulier: Même lorsqu’ils ne finalisent pas les transactions sur mobile, un grand nombre de consommateurs britanniques utilisent leur téléphone pour prendre en photos des produits qu’ils convoitent, pour accéder à des avis clients en ligne, pour comparer les prix, pour consulter leur entourage, pour localiser des points de vente, ou pour mettre un article dans leur panier virtuel”

Le cas Français

Juste derrière le Royaume-Uni et l’Allemagne, la France grimpe sur la troisième marche dans le domaine du e-commerce. D’ici 2016, le volume global des transactions devrait atteindre 46,88 milliards de dollars.

Poussés par une pression économique forte, les acheteurs “classiques” se réfugient en ligne, afin de trouver des prix meilleurs. Parmi les acteurs les plus actifs, on retrouve bien sûr Amazon, mais aussi Priceminister (2), et ebay (3).

En conclusion, les marchés de l’Europe de l’Ouest constituent un potentiel important pour les marketeurs internet. Cependant, ils devront intégrer dans leur stratégie le m-commerce, ainsi que les investissements publicitaires en ligne.

Amicalement,

Yvan Dupuy