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Chères lectrices, chers lecteurs,

L’intérêt de Google pour l’intelligence artificielle n’est pas nouveau. On se souvient notamment en 2014 de son rachat de Deepmind. Aujourd’hui, sa nouvelle proie est française en la personne morale de Moodstocks. Cette dernière a mis au point un système qui permet de reconnaitre un objet en le passant devant un smartphone.

Une technologie au potentiel énorme

Fondée en 2007, Moodstocks est spécialisée dans la reconnaissance d’images. Elle possède , en France, de grands comptes comme la Fnac, La Redoute ou Leroy Merlin. Cette technologie est aussi présente dans l’alimentaire, la mode, et bien sûr l’ameublement. Moodstocks avait elle-même racheté Modaclic, donnant naissance à une application permettant d’acheter des vêtements vus dans un magazine en les prenant en photo.

Concernant la technologie Moodstocks, elle est assez impressionnante, où on peut la voir sur cette vidéo qui dure 16 secondes ou l’objet et la marque sont reconnus en l’espace de quelques secondes.

reconaissance moodstocks

la technologie Moodstocks en action

Vincent Simonet, responsable de la recherche et du développement chez Google France, a livré son point de vue sur cette acquisition, et sur les intentions de Google: «La France regorge de talents en ingénierie et en recherche. Nous sommes impatients de collaborer avec l’équipe de Moodstocks et de voir ce que nous pourrons développer ensemble.»

L’équipe de l’entreprise française rejoindra les locaux de Google R&D à Paris, où une centaine d’ingénieurs y travaillent déjà.Un tiers d’entre eux sont affectés à l’institut culturel, l’initiative du moteur de recherche en faveur de la numérisation et la diffusion de l’Art. Les autres travaillent sur YouTube et sur le navigateur Chrome.

Le développement d’un pôle spécifique

Les employés de Moodstocks vont mettre en place un pôle spécifique, dédié à l’intelligence artificielle. Concernant l’utilisation de la technologie par Google, les utilisations potentielles ne manquent pas. Elle pourrait par exemple être utilisée pour son comparateur de prix, ou bien encore pour son application de classement de photos.

De son coté, Facebook a un gros chantier également sur ce sujet, avec l’ouverture d’un centre spécifique à Paris.

Pourrait-t-on envisager l’utilisation de cette technologie dans le m-commerce à l’avenir ?

Yvan Dupuy