facebook karma

Chères lectrices, chers lecteurs,

L’opération tant attendue par les investisseurs et par Mark Zuckerberg a donc eu lieu sur le Nasdaq. Bien que très médiatisée, le bilan s’avère plutôt mitigé, sur fonds de confusion et d’excuses de Robert Greifeld , le directeur général du Nasdaq.

Des “Ratés” de cotation pour le titre

“Vous nous voyez sincèrement confus” sont les premiers mots de Robert Greifeld, suite au premier jour de cotation du titre Facebook.

La cotation du titre a été en effet malmenée, suite aux embouteillages entre les carnets d’ordres d’achats et de ventes colossaux affluant sur le système de cotation. De ce fait, la première cotation n’a donc pu se faire qu’avec une demi-heure de retard sur l’horaire initialement prévu. En outre, un problème est survenu au niveau du calcul du prix de l’action (retard de quelques millisecondes), ayant entrainé des milliers d’annulations d’ordres.

Robert Greifeld s’est donc empressé de présenter ses excuses, sous forme d’un méa-culpa, par rapport à certaines limites du système: Ces problèmes sont réels et nous devons nous améliorer par rapport à la performance que nous avons connue vendredi.Nous avions mal conçu l’ouverture de l’action Facebook” mais “cela n’a pas eu de conséquence sur le cours de l’action”

Zèle ou non, l’action a toutefois pu être cotée comme prévu. En clôture, le titre a seulement affiché une hausse de 0,61%  à 38,26 dollars. Un succès donc mitigé.

Les acquisitions continuent avec Karma

Les investisseurs étaient-ils au courant de cette nouvelle acquisition de la part de Facebook, et peut-être pensent-ils que ce panier commence à peser lourdement dans les comptes.

Facebook vient en effet de s’offrir Karma et son équipe technique. Cette jeune société est spécialisée dans l’envoi de cartes électroniques, que les mobinautes utilisent pour des fêtes ou des anniversaires. Les internautes peuvent également joindre des cadeaux, à cette carte électronique. Le mobile est donc toujours un projet de premier ordre pour le team Facebook.

En terme de stratégie, afin d’augmenter ses capacités d’autofinancement, Facebook sait que sa trop forte dépendance aux revenus publicitaires à longuement été critiquée par les investisseurs. C’est à ce titre, qu’elle est en train de se diversifier, en testant les applications payantes.

highlight

La nouvelle fonction “Highlight” en phase test

C’est le cas de la nouvelle fonction “highlight” qui permettrait aux internautes de mettre en avant un statut ou une nouvelle importante, moyennant une somme modeste.

Si Facebook veut donc voir la valorisation de son action monter, le réseau social devra continuer à diversifier ses sources de revenus.

Zuckerberg a surement encore plusieurs idées dans les cartons…

Amicalement,

Yvan Dupuy