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Chères lectrices, chers lecteurs,

La cabinet d’études Xerfi-Precepta, spécialisé dans l’aide décisionnelle sur les marchés et la concurrence, vient de rendre son étude concernant la répartition des annonces entre celles publiées dans la presse, et celles sur internet. Xerfi dévoile pour la première fois qu’en 2011, les annonces presse ont dépassées les annonces presse “classiques”.

Quelques chiffres clés

Si, en 2011, les annonces presse ont générées un chiffre d’affaires global de l’ordre de 635 millions, les annonces internet ont elle générées 669 millions d’euros.

Les tendances se sont inversées en 2010: alors que les annonces presse reculaient de 2,6%, les annonces internet ont elle augmentées sensiblement de l’ordre de 17%.

courbes annonces

L’évolution des deux marchés (Source DGMIC -Xerfi Precepta)

Un marché donc conséquent, qui génère au total près de 1,3 milliards d’euros. Et, si les part des annonces internet n’étaient “que de” 7% en 2003, elles représentent désormais près de 51% du marché global. La tendance sera très certainement confirmée dans les années à venir, comme l’indiquait l’étude PWC sur le sujet des annonces digitales.

Les segments rois

Parmi les segments les plus grands consommateurs de publicités en ligne, l’étude Xerfi-Precepta nous dévoile le classement:

– Les annonces immobilière (215 millions)

– Les sites de rencontres en ligne (120 millions)

– Les sites d’auto / moto / nautisme (79 millions)

Précisions que cette répartition est toutefois générale, et qu’elle est différente en fonction des publicitaires en ligne, dont les ténors du marché sont: Google Adwords, Facebook Ads, et Microsoft Advertising.

Si l’on prend l’exemple de Facebook Ads, la répartition est toute autre, comme dans le récent article que j’ai publié concernant le top 10 des utilisateurs de Facebook Ads (étude Semrush).

Je pense que d’autres challengers se présenteront sur le marché, afin de prendre leur part du gâteau…

Amicalement,

Yvan Dupuy