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Chères lectrices, chers lecteurs,

Dans un de mes récents articles, j’abordais la question de la future mise en place du prix de vente unique pour les ebooks (article concerné). Alors que tout semblait en bonne voie pour entériner un décret législatif, la question est remise sur le tapis concernant le bon prix à adopter.

La question de la TVA comme axe central

En toute logique, la TVA sur les livres électroniques devrait passer de 19,6 à 5,5%. Si ce premier signe semble encourageant aussi bien pour les consommateurs que les vendeurs, il peut-être jugé encore insuffisant. Le phénomène de l’ebook gratuit est toujours problématique, ce qui n’incite pas les consommateurs à se tourner vers du payant.

Vient s’ajouter au problème du gratuit le problème des fournisseurs étrangers d’ebooks, qui sont capables de proposer des contenus équivalents, avec des prix plus  bas. Ces derniers ont d’ailleurs intelligemment développer leur canal d’auto-publication, afin de mieux maîtriser leurs propres coûts. Même les grands acteurs du domaine comme Amazon, se tournent aussi vers l’autoédition, histoire de gagner en indépendance.

Un marché avec de nouvelles tendances

Le modèle de la vente unique du livre électronique (vous payez puis téléchargez votre ebook) devrait subsister, mais laissera également place à de nouveaux modèles de ventes. On peut par exemple penser à des offres avec abonnement mensuel, ou la possibilité d’accès aux produits contre partie publicitaire (affichage de bannières, clic forcé).

Je ne suis en réalité pas inquiet pour les éditeurs indépendants français, car je vois de plus en plus apparaître des spécialistes sur des niches de marchés. Ces éditeurs internet possèdent très souvent une grosse expérience terrain, et souhaite monétiser leur savoir en éditant des ebooks concernant cette thématique. Résultat: un contenu de haute qualité rédigé avec une expertise. Les internautes concernés par ces niches sont donc en demande, et conscients de leur expertise.

Parallèlement à ces experts, on trouve aussi beaucoup de nouveaux entrepreneurs, qui eux aussi se lancent dans l’autoédition, sans forcément fournir un contenu de qualité. j’en ai fais  l’expérience récemment pour avoir testé le produit d’une infopreneur, dont j’ai demandé le remboursement 🙂 (il ne faut pas prendre ses clients pour des choux)

Niveau contenu, je trouve qu’il y a des progrès sensibles. exit le simple livre électronique que l’on imprime (souvent), puis que l’on archive un fois lu. L’ère des livres-vidéos est née, avec comme particularité de créer un stimuli important au niveau du lecteur, alors même que son attention pourrait chuter.

Vous l’aurez compris, entre évolution du contenu, nouveaux canaux de distribution et acteurs du marchés, le marché de l’ebook est loin d’être “stabilisé”. La question du prix unique et de la baisse du prix de vente est importante, mais toujours difficile à trancher, en raison de tous ces facteurs.

Et vous, acheter vous souvent des livres électroniques ?

Amicalement,

Yvan Dupuy