BullChères lectrices, chers lecteurs,

On pourrait penser que la crise économique affecte vraiment tous les secteurs, y compris ceux celui des grands acteurs IT. Pourtant, contrairement à ce qu’on aurait pu croire, les résultats ne sont pas si mauvais, dans l’ensemble.

Un CA en hausse pour Bull

Avec un chiffre d’affaires s’élevant à 266,4 millions d’euros pour le T3, Bull augmente ses ventes de 4,4 % par rapport au même trimestre sur l’année précédente. Un chiffre principalement tiré par les ventes sur le territoire national. Le ca reste stable au niveau européen, et en forte progression sur le reste du monde (+14,6%). Les activités de Bull qui boostent le chiffre d’affaires sont celles liées aux services de Cloud Computing (Division Computing Solutions. Viennent ensuite tout ce qui touche aux services de sécurité informatique (Security Solutions) et les technologies avancées (Innovative Solutions).

La virtualisation pour Citrix

Du coté de chez Citrix, la hausse du ca est encore plus sensible, puisqu’elle s’élève à un peu plus de 20% sur T3. La direction confirme de  son coté de bonnes prévisions commerciales, avec un chiffre d’affaires annuel qui devrait avoisiner les 2,20 milliards de dollars. A l’origine de se succès commercial, les solutions de virtualisation proposées par la firme semblent cartonner: elles intègrent aussi la technologie Cloud, mais aussi les applications nécessaires aux entreprises cherchant de la mobilité en terme de solutions complètes. Point important: les récentes acquisitions de Citrix (Sharefile par exemple) n’ont pas affectées outre mesure le cashflow de l’entreprise.

Les moins bons élèves

Parmi les moins bons élèves, on peut citer Ca Technologies. Ca est elle aussi positionnée sur le segment des solutions informatiques: gestion des données, cloud computing, sécurité informatique…

Si le chiffre d’affaires est en hausse de 10% par rapport à l’année précédente, les résultats nets quant à eux semblent plus inquiétant, en baisse de 7%,à taux de change constant (les résultats consolidés sont en dollars, car l’entreprise est d’origine américaine).

Parmi les mauvais élèves, on retrouve aussi (et étonnamment) Amazon, le leader mondial du e-commerce. Si son chiffre d’affaires reste stable, le résultat est quant à lui catastrophique: 63 millions de dollars, soit un effondrement de 73%. Plusieurs investissements massifs (des centres de distribution en Italie et en Espagne) semblent justifier cette forte baisse des marges.

Au final, les principaux acteurs IT s’en tirent plutôt bien dans ce contexte de crise mondial, les moins bons élèves misant sur l’avenir avant tout…

Amicalement,

Yvan Dupuy